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Vaccin Bexsero après 2 ans ?

il y a 1 an

Bonjour,

J’ai un fils de 23 mois et nous hésitons à faire le Bexsero étant donné qu’il aura bientôt 2 ans.
Compte tenu de la balance bénéfices / risques et du fait que le vaccin a une durée d’efficacité limitée dans le temps, ne faut-il pas mieux, quitte à le faire, attendre l’adolescence vers 16 ans pour couvrir la période à risque 16-24 ans ?

Si un effet secondaire grave (même si c’est rarissime), survient suite au vaccin, on va regretter de l’avoir fait après l’âge recommandé. D’autant que d’un côté, on se dit qu’on ne peut pas le protéger de tout et avoir peur de tout et qu’il peut attraper la maladie à 8 ans par exemple et ne sera plus protégé même si on fait le vaccin maintenant (il faudrait qu’il attrape la maladie dans les 3 ans après le vaccin pour que ça soit utile en gros). Mais s’il développe la maladie pendant qu’il aurait été protégé, on va regretter aussi de ne pas l’avoir fait.

Ayant des enfants de 3 ans et plus, personne n’est vacciné car je pense que les médecins n’en ont pas parlé étant donné que c’est recommandé depuis peu dans le calendrier vaccinal et qu’au moment de la recommandation, ils sortaient des âges.

Ce n’est pas une question financière pour nous, on est conscients qu’on va devoir le payer de notre poche si on le fait après 2 ans. Merci à vous !

La réponse de notre expert

WERNER Andréas Dr
Dr Andréas  WERNER

Bonjour,

Les grandes périodes à risque sont effectivement les premières 2-3 ans et les grands ados (15-20).

Une vaccination (certes remboursée si vous faites la première infection avant 24 mois), ne le protégera de toute façon pas pour la période de l’adolescence et il faudra faire au moins une injection de rappel.

Les effets secondaires sont très rares, le risque de contracter une méningite est nettement plus élevé.

Cependant, votre bonhomme a maintenant 23 mois. A trois mois, je vous aurais dit qu’il est plus que souhaitable de le vacciner. Actuellement, je comprends également votre hésitation.

Personnellement, si c’était le mien, je le vaccinerais. Imaginez uniquement que vous décidez de ne pas le vacciner et qu’il attrape par malheur une méningite fulminante. Pour cette raison il reste donc pour moi inimaginable de ne pas la recommander, mais je comprends votre interrogation sur le sujet.

Je ne suis pas votre pédiatre, mais si je me mets à sa place, j’insisterais beaucoup sur le rapport bénéfice risque à trois mois, beaucoup moins dans votre situation actuelle.