Violences Educatives Ordinaires,
comment faire autrement ?

Espace Parent

Comment avoir de l’autorité sans être sévère ?

Comment être ferme tout en restant bienveillant ?

Comment poser le cadre et les limites avec calme ?

Bienvenue sur la page Violences éducatives ordinaires : comment faire autrement ?

Quiz, infographies, mises en situations, « Le saviez-vous ? »… tous nos conseils et astuces concrètes pour vous aider au quotidien !

Et si on essayait d’éduquer nos enfants sans violences ?

Webinaire Spécial Parents « Violences éducatives Ordinaires : comment faire autrement ? »

Découvrez le webinaire d’1h30 proposé aux parents le 29 juin 2021, pour revenir sur la (juste) place de l’enfant, l’apport des neurosciences dans la compréhension du développement cérébral et des conséquences des différents styles éducatifs, le partage d’outils concrets pour aider à éduquer sans violences. Un temps de questions-réponses était également proposé à la fin, pour permettre un échange entre parents et experts. Avec : Clémence Lisembard, Catherine Salinier, Christelle Gavory, Gilles Vaquier de Labaume, et Clémence Prompsy.

 

Cliquez ici pour télécharger la bibliographie !

Une campagne décalée et déculpabilisante !

Découvrez les 3 affiches, décalées et colorées, dans toute la France dès le mercredi 23 juin  !

VEO : pour éduquer mon enfant, si je frappe, c'est... dans mes mains !

Crédit photo : AdobeStock 382673907

VEO : pour éduquer mon enfant, si je hurle, c'est... de joie !

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VEO : pour éduquer mon enfant, si je menace, c'est... de mes bisous !

Crédit photo : AdobeStock 194093607

Pour accéder aux affiches en version imprimable, cliquez ici.

Nos astuces au quotidien

Se préparer le matin

Pour que ce ne soit pas la course (et la crise !) le matin, vous pouvez :


1/ essayer d’anticiper (préparer les affaires – cartable(s) et vêtements – la veille au soir),


2/vous préparer avant de réveiller votre (vos) enfant(s)


3/rester auprès de lui (eux) calmement pendant toutes les étapes de préparation (petit déjeuner, habillage, brossage de dents, etc.), au moins jusqu’à leurs 7 – 8 ans.


Vous allez vous quitter pour la journée, passez donc ce temps du matin le plus ensemble possible sans stress. 15 mn de sommeil en moins… pour 15 mn de préparation dans le calme ou le temps de jouer un peu… ça vaut le coup !


Le temps des devoirs

Voici 6 conseils pour que les devoirs se passent le mieux possible :


1/ Créez un climat propice au travail (présence à la maison et endroit calme toujours au même endroit (rituel rassurant)

2/ Respectez le rythme de l’enfant (laissez-lui un répit d’au moins 30 minutes entre le retour à l’école et le début des devoirs, sans écran)

3/ Relâchez la pression (en vous accordant vous aussi un temps de répit)

4/ Ne passez pas la soirée à faire les devoirs ! Le temps de concentration maximale d’un enfant à 6 ans est de 15 min, à 11 ans, de 40 min environ.

5/ Montrez-lui que vous éprouvez du plaisir à revoir certaines matières avec lui.

6/ Aidez-le sans faire ses devoirs à sa place : cela le rendra plus autonome !


Se retrouver le soir

Le soir, si vous le pouvez, prenez « le temps des retrouvailles » (ou « temps de l’apéro ») avant de vous lancer dans les tâches à faire, afin que chacun puisse partager et « décharger » les émotions de la journée. Les enfants petits ne racontent pas, ne vous en offusquez pas et ne les forcez pas ; montrez-leur seulement que vous êtes à leur disposition et que vous êtes heureux de passer du temps avec eux après la séparation.


Ce temps d’échanges, qui n’a pas besoin de durer très longtemps, va permettre de vous retrouver et de resserrer les liens familiaux. Et tant pis s’il n’y a qu’une douche rapide ou des pâtes pour la 3ème fois dans la semaine, le reste peut passer au second plan.


Gérer les frustrations

Mettre des échéances et prévenir votre enfant plusieurs fois (« on part dans trois tours », « deux tours », « hop c’est le dernier » ) peut être une bonne solution avant la fin d’une activité qui lui plait (parc, jeux…).


L’informer de ce qui l’attend et annoncer l’activité suivante (exemple : « on va rentrer et tu vas m’aider à cuisiner»), va l’aider à s’y préparer.


Réagir à ses maladresses

En cas de maladresse, évitez de dire à votre enfant que c’est une “bêtise” (il n’est pas bête).


Et au lieu de vous énerver ou de le punir, et quand c’est possible, donnez-lui la possibilité de réparer sa maladresse (nettoyer, ranger, réparer, etc.).


Si vous le grondez, essayez de ne pas réagir sous le coup de l’émotion et de l’énervement.


Accueillir sa colère

Quand votre enfant fait une grosse colère, lui proposer un gros câlin peut l’aider à se calmer. En effet, la colère lui donne l’impression « d’exploser » et vos bras le contiennent.


Cela ne veut pas dire céder à sa colère, mais l’accompagner pour qu’il puisse lâcher la pression. S’il refuse, il ne faut pas insister mais le laisser se calmer seul.


Autres astuces : vous pouvez lui proposer un “coussin de la colère” ou une “chaise de la colère” pour qu’il puisse se défouler / s’isoler un peu, le temps que la colère retombe.


Gérer vos propres émotions

Quand la pression est trop forte ou que vous sentez la violence monter (côté parents et côté enfants), mieux vaut prendre un peu de temps pour s’isoler, respirer un bon coup et revenir après, avant de perdre le contrôle.


Lui donner confiance en lui

Voici quelques pistes pour que l’enfant se sente encouragé et prenne confiance en lui :


– évitez les jugement négatifs et les sanctions


– évitez de comparer l’enfant (fratrie ou copain) mais considérez-le plutôt avec ses points forts et les domaines où il peut progresser, à son propre rythme, sans pression.


– ne félicitez pas constamment l’enfant mais laissez- le aussi s’évaluer lui-même, se corriger ou s’améliorer


– centrez-vous sur la réalisation, la progression, et non sur le résultat


– pour que l’enfant se soit pas toujours dans le jugement de l’autre, privilégiez le « tu » (exemple : est-ce que tu es fier de toi ?) au « je » (exemple : je suis fier(e) de toi).


Le laisser faire des choix

La vie d’un enfant est faite de contraintes, en particulier dès qu’il va à l’école. Il a peu d’espace de décision. Autant il doit être contraint pour ce qui est indispensable (sécurité, politesse, etc.) autant certains domaines peuvent lui laisser plus de champ de décision (choix des habits, couleur de son verre…).


Avant de s’opposer à sa décision, on peut essayer de réfléchir (en une fraction de seconde) si ça vaut le coup de rentrer dans le conflit. Vous ne pouvez pas être sur tous les fronts et il est parfois nécessaire de choisir ses combats.


Exemple : « »Dis bonjour à la dame« … silence…


2 solutions :

1/ se fâcher « Je te dis de dire bonjour !!!! » et il y a des chances que le ton monte et qu’on n’obtienne rien

2 / « Je vois que tu ne dis rien, je ne suis pas content(e), alors moi je le dis pour toi : « Bonjour Madame ! » »


Transformer les contraintes en jeux

Votre enfant ne veut pas manger ? Prendre le bain ? Se laver les dents ?


Transformer les moments du quotidien en un jeu peut permettre d’aider l’enfant à accepter les « contraintes » et de faire ce qu’on lui demande.


Faire parler les objets par exemple, chanter, danser, jouer à « c’est le premier qui… » sont des astuces qui permettent de rendre votre enfant « actif » et de le faire coopérer plus facilement.


Plus la contrainte sera partagée avec humour et plaisir, moins elle sera vécue comme une contrainte, justement.


Education, cerveau, développement de l'enfant : faites notre quiz "parentalité !"

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Quelques clés pour éduquer sans violences

Pour accéder à l’infographie en version imprimable, cliquez ici.

Espace professionnel

Qu’elles soient physiques (gifle, fessée, geste brusque) ou psychologiques (insulte, moquerie, chantage), les violences éducatives ordinaires peuvent avoir des conséquences lourdes sur le développement psychoaffectif et cognitif de l’enfant.

Encore trop souvent banalisées, elles sont pourtant interdites par la loi depuis 2019 qui indique que « l’autorité parentale s’exerce sans violences ».

Mais une éducation sans violences n’est pas toujours évidente. En effet, d’après une enquête mpedia menée en mai 2021 auprès de 1 300 parents,  85% des parents interrogés estiment qu’il est difficile (de « assez difficile » à « impossible ») d’élever un enfant sans jamais crier, 43% des répondants plébiscitent des ateliers de soutien à la parentalité et 66% des astuces pratiques.

C’est pourquoi nous vous proposons ici des outils pour accompagner les parents, les sensibiliser aux « violences éducatives ordinaires » et leur donner des conseils concrets pour les aider au quotidien, sans culpabilité.

Replay du webinaire « Violences éducatives Ordinaires : comment faire autrement ? »

Invitez les parents que vous accompagnez à regarder notre webinaire du 29 juin 2021 !

 

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Le jeu de cartes : un support ludique pour animer des temps de parole avec les parents

Ce support de discussion, qui comporte 10 situations du quotidien, vous permettra d’animer des ateliers
et groupes de parole autour des violences éducatives ordinaires auprès des parents. Un programme
de sensibilisation ludique et pédagogique.

Pour voir quelques exemples, faites défiler les images :

Pour accéder au jeu de cartes et au guide pédagogique qui l’accompagne en versions imprimables, cliquez ici.

Campagne de sensibilisation

Une campagne d’affichage décalée et colorée pour informer les parents sans les culpabiliser !

Campagne d'affichage pour sensibiliser aux violences éducatives ordinaires

Pour accéder à ces affiches en version imprimable, cliquez ici.

Infographie « Quelques clés pour éduquer sans violences »

Pour aider les parents à comprendre ce qui se joue chez l’enfant en cas de violences éducatives ordinaires, nous avons conçu une infographie en 3 temps : « Quand il m’arrive de.. », « Mon enfant comprend », « Donc j’essaie de »..

L’objectif : demander aux parents de se mettre à la place de l’enfant pour essayer de faire changer les comportements.

Pour accéder à cette infographie en version imprimable, cliquez ici.