En France près de 8 000 enfants naissent avec le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) et 5% des grossesses seraient exposées à l’alcool.
Lorsqu’une femme enceinte consomme de l’alcool même en très petite quantité et très rarement, de graves conséquences sur la santé de l’enfant peuvent se ressentir. C’est ce qu’a conclu l’étude menée par le centre canadien pour les addictions et la santé mentale.
En effet, le syndrome d’alcoolisation fœtale peut provoquer des complications pendant la gestation. D’autres conséquences peuvent être remarquées telles que l’apparition d’handicap mental chez l’enfant, des troubles du systèmes nerveux périphérique, des troubles du comportement, des troubles de l’attention, des otites séreuses chroniques et des troubles du langage.
En conclusion, cette recherche, réalisée dans une dizaine de pays, rappelle qu’il est important de considérer l’exposition à l’alcool lors de la grossesse comme étant un problème de santé publique. Les effets du syndrome d’alcoolisation fœtale sont nuisibles au bon développement du fœtus avec pour conséquences des troubles graves au long terme.
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