Comment faire pour rassurer mon enfant qui rentre à l’école ?
il y a 4 jours
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Bonjour Madame, L’école est obligatoire à 3 ans et c’est bien ennuyeux car beaucoup d’enfants (et au(...)
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Bonjour,
Mon fils de 3 ans est rentré en première section de maternelle en septembre.
Il pleure tous les matins quand je dois partir et le laisser avec la maîtresse. De plus, le préparer le matin est très difficile.
Il ne m’écoute pas, cherche à gagner du temps pour retarder l’habillement et pique des colères quand il n’arrive pas à se préparer (alors que je lui propose mon aide et qu’il ne la veut pas) ou à chaque fois que je l’habille ou lui mets ses chaussures et que j’ai mal mis quelque chose, il se met en colère et refuse tout, et tout cela en pleurant.
Je n’arrive plus à garder mon calme et me fâche. Cela devient très difficile à gérer.
Bonjour,
Manifestement votre enfant n’est pas prêt pour cette séparation qu’est l’école et il est malheureux. Vous devez prendre en compte cette souffrance. Il vous faut tout prendre en compte : comment était-il gardé avant ? Comment cela se passait-il ? Comment va-t-il dans sa relation avec vous en dehors de l’école ? Quels sont ses horaires d’école ? Garderie ou non ? Combien de temps lui donnez vous pour se préparer ? Comment se passent les soirées ? Avez-vous beaucoup de temps disponible pour lui, vous et son papa ? Pourriez-vous ne le mettre à l’école que le matin ? Avez-vous discuté avec la maîtresse ? Comment va-t-il quand vous avez disparu ? Comment est-il avec les autres enfants ? Allez-vous jusque dans la classe ? Vous montre-t-il ses réalisations dans sa classe ? Voilà autant de questions à se poser pour être sûrs de lui donner assez de temps, d’être bien disponible pour lui quand vous êtes ensemble.
Le matin, bien sûr, préparez-vous bien avant pour n’avoir que lui à vous occuper. Prenez votre petit déjeuner calmement ensemble toute la famille si c’est possible sans agitation et sans Tv bien sûr, soyez près de lui pendant qu’il s’habille, profitez-en pour faire son lit et ranger sa chambre. Le temps doit être lent, quitte à le réveiller 15 minutes plus tôt. Racontez-lui ce que vous allez faire de votre journée, vous, son papa etc… Racontez-lui ce que vous ferez ensemble le soir. Parlez-lui de sa maîtresse, de ses amis. Bref soyez très présente et apaisante, plutôt que pressée et impatiente. Si toute cette réflexion et tous ces aménagements n’améliorent pas la situation c’est que votre enfant a un problème avec la séparation, et quelques entretiens avec un psychologue seraient utiles. Mais pas avant une sérieuse analyse du mode de vie et du démarrage de la journée.
il y a 4 jours
La réponse de notre expert
Bonjour Madame, L’école est obligatoire à 3 ans et c’est bien ennuyeux car beaucoup d’enfants (et au(...)
Mon fils va avoir 3 ans fin octobre et a fait sa rentrée. La séparation s’est plutôt bien faite durant la première semaine (seulement 1h30 de classe le matin, sauf le vendredi ou ils ont fait 3 heures le matin, ce qui a engendré une longue adaptation). Par contre, depuis 10 jours c’est pleurs déchirants le matin et par vague toute la journée.
Mon fils est très sensible et maintenant il angoisse dès le matin, à nous demander s’il y a école, s’il y a cantine, et le répète en boucle. Il devient tout penaud et fini par pleurer de chagrin. On a essayé les coeurs sur la main, l’habit du papa pour l’odeur, les doudous, sirop à base de camomille depuis 1 semaine. Rien y fait, il est vraiment en détresse. Sa grande soeur est en grande section dans la même école, la maîtresse a déjà essayé de la faire venir dans la classe, mais ça a été un gros échec car encore plus de pleurs, et la grande qui se sent mal après.
Y a-t-il quelque chose que nous puissions faire pour l’aider ?
Merci pour votre aide.
Bonjour Madame,
L’école est obligatoire à 3 ans et c’est bien ennuyeux car beaucoup d’enfants (et autant de maman) ne sont pas prêts pour cette séparation. Dans de nombreux pays il n’y a pas d’école maternelle. En ce qui concerne votre enfant et vous-même je crois que, si vous en avez la possibilité et si la maîtresse est d’accord, il faut en rester à des demi-journées de classe jusqu’à ce que l’enfant soit habitué. Si vous n’avez pas d’activité professionnelle, vous pourriez aussi le récupérer à midi et le ramener pour l’après-midi.
Evidemment, si vous avez une activité professionnelle, rien de tout cela n’est possible. Je pense en revanche que souvent, à trop vouloir rassurer les enfants, on aggrave leur peur (cœur sur la main etc…). En tous les cas, si vous mettez ainsi en place des mesures de réassurance, il est important de le faire légèrement, avec tendresse et bonne humeur. Et non pas en prenant soi-même un ton tellement compréhensif qu’il en est aussi angoissé.
Les mamans ou les papas qui supportent mal eux-mêmes la séparation n’arrivent pas à rassurer leur enfant. Tout est plus facile aussi si la famille est très ouverte sur l’extérieur et voit souvent des amis avec des enfants ou la famille élargie. S’il est plus « courageux » quand c’est son papa qui l’amène, ce qui est souvent le cas quand la relation à la maman est plus fusionnelle, alors c’est son papa qui doit le conduire.
Mais quoi qu’il en soit, l’entrée à l’école est un passage obligé pour grandir et je vous assure que tous s’habituent. Ayez confiance et mettez en place les aménagements que vous pouvez jusqu’à ce qu’il s’adapte bien.
il y a 5 jours
La réponse de notre expert
Bonjour Madame, Je retiens de votre message une phrase : « je lui ai déjà beaucoup parlé, expliqué q(...)
Ma fille de 3 ans a énormément de mal avec l’école qui a commencé il y a 15 jours, en première année de petite section (c’est une première séparation je l’avais toujours avec moi).
Elle s’accroche à moi comme un koala et hurle « maman, maman ! ». Ils doivent souvent l’attraper de force. Les premiers temps, c’était l’après-midi, donc semaine dernière je la déposais après l’heure de la sieste (cela fait 1 an qu’elle ne fait plus de sieste et elle dort facilement 12h/nuit). En fin de semaine, c’est encore des hurlements.
Aujourd’hui, elle a recommencé mais cette fois-ci le matin (qui normalement se passe toujours très bien). C’est très dur pour elle et aussi pour moi de la voir comme ça. Elle a toujours été très émotive et quand elle hurle comme ça, ni la maîtresse ni l’ATSEM n’arrivent a la calmer. C’est donc des pleurs et hurlements non-stop pendant 3 heures.
Elle ne supporte pas qu’on la touche, et hausser le ton empire les choses (elle se met en boule, mains sur les oreilles et hurle encore plus). La maîtresse ne sait plus quoi faire et moi non plus. Le premier jour, elle a même frappé la maîtresse.
Je lui ai déjà beaucoup parlé, lui ai expliqué que c’était important, que pour moi aussi c’était difficile, que je comprenais, mais qu’elle avait plein de copains (avec les enfants tout va bien) que je revenais vite la chercher etc. Je lui ai proposé à la maison un tableau où elle peut coller des gommettes quand elle est sage.
Rien ne change en dehors de l’école, on sort toujours autant, on lit toujours les histoires, on joue ensemble, je lui prends toujours ses cahiers d’activités (elle adore ça).
Je ne sais plus comment l’aider. Si vous avez une piste, je ne peux pas la laisser comme ça, elle en souffre et j’ai peur qu’elle finisse par associer école et mal-être.
Bonjour Madame,
Je retiens de votre message une phrase : « je lui ai déjà beaucoup parlé, expliqué que c’était important, que pour moi aussi c’était difficile, que je comprenais ». Quand on explique à un enfant que la séparation est difficile pour soi aussi, on ne doit pas vraiment s’étonner qu’il résiste à l’affronter…
En même temps je peux comprendre que ce soit difficile pour vous, si vous avez dès sa naissance établi avec cette enfant un lien tel que vous ne l’avez jamais (ou peut-être très rarement) quittée, confiée à quelqu’un d’autre (grands-parents, baby-sitter, etc…). Si vous avez construit un lien très étroit, voire fusionnel, c’est probablement que vous-même avez une angoisse de séparation qui vous vient peut-être de votre propre enfance, on ne peut pas savoir).
Il va vous falloir maîtriser votre propre angoisse, car votre enfant, pour grandir et s’autonomiser, a besoin d’une maman confiante, sûre d’elle et donc ferme mais bien sûr attentive. « Écoute, je sais que c’est difficile pour toi mais c’est comme ça et tu m’énerves de faire tous ces cris… » quelque chose comme ça.
D’un point de vue très pratique je vous conseille, au-delà de cette réflexion sur vous même, de confier la conduite à l’école à son papa, si son papa vit avec vous, ou à quelqu’un qu’elle connait bien. C’est en général beaucoup plus simple qu’avec la maman.
Rassurez-vous, beaucoup d’enfants sont comme votre fille, et en général cela passe vite. Néanmoins, vous avez eu raison de me poser la question car cela va vous amener, j’espère, à modifier votre attitude
il y a 1 semaine
La réponse de notre expert
Bonjour Madame, Tout d’abord je trouve que 2 ans et demi c’est vraiment tôt pour s’adapter facilemen(...)
Ma fille vient de rentrer à l’école. Elle a deux ans et demi.
Au début, la séparation était difficile (je travaille dans cette école) et elle faisait des colères au moment de la séparation. Nous avons énormément discuté avec elle. Maintenant, ça va mieux le matin, par contre elle fait des colères en classe et veut son doudou et sa tutute. Elle ne se fait pas aux règles de la classe et n’accepte pas d’aller aux toilettes en même temps que les autres. Elle ne veut plus prendre sa collation, ni boire. Ma collègue ne sait plus quoi faire et moi, je me sens impuissante étant donné que ça se passe à l’école.
Nous avons mis en place un système de gommettes lorsqu’elle ne fait pas de colère, mais jusque maintenant elle n’a pas pu coller une seule gommette.
Malgré les échanges, les discussions à la maison, elle fait toujours un blocage. Pourriez-vous me donner des pistes ?
Bonjour Madame,
Tout d’abord je trouve que 2 ans et demi c’est vraiment tôt pour s’adapter facilement à la collectivité scolaire. Votre enfant s’oppose et cela me semble assez normal. Je ne sais pas quelle est votre organisation par rapport au fait que vous travaillez dans l’école ni quelle y est votre fonction. Est-ce que votre fille vous voit ? Elle ne doit pas vraiment comprendre si elle vous voit pourquoi vous ne venez pas la voir quand elle est en difficulté (quand elle fait une colère). Le mieux serait qu’elle ne vous voie jamais ou alors juste à la récréation, et là, oui, vous pouvez lui faire un câlin au moins le temps de cette adaptation difficile.
Le système des gommettes ne peut pas fonctionner à cet âge et pour ce motif. En effet, la colère est une réaction spontanée irrépressible à une émotion non maîtrisable. Une fois la colère finie, l’enfant ne sait plus pourquoi il a eu cette réaction et en parler a postériori n’a pas de sens. Si vous lui en parlez, bien sûr qu’elle est d’accord pour ne plus en fair,e mais quand la colère sort elle n’est plus la même enfant et n’y peut rien pour se maîtriser.
Ce qu’il faut tâcher de modifier c’est plutôt la cause de la colère et donc de l’émotion qui l’a déclenchée : frustration, difficulté de séparation etc… Il faut donc beaucoup de patience à la maîtresse et à l’Atsem, pour beaucoup la rassurer, beaucoup la câliner le temps qu’elle prenne ses marques. Il convient d’accepter qu’elle ne suive pas certaines règles, comme d’ailleurs pour tous les enfants : chacun à son rythme d’adaptation… Le temps où tous suivront la même règle en même temps viendra mais là, à moins d’un mois de la rentrée c’est trop tôt.
Et vous surtout n’intervenez pas : c’est la problème de vos collègues.
Le temps va passer et elle va s’habituer
il y a 2 ans
La réponse de notre expert
Bonjour Madame, C’est sûr que l’école à 2 ans et demi, surtout quand on n’a pas été en crèche, c’est(...)
Bonjour
Mon petit garçon a fait sa rentrée en septembre. Il avait 2 ans et demi. Cela s’est super bien passé. Depuis septembre il prenait plaisir à aller l’école. Il demandait même à y aller. Et depuis quelques jours changement radical. Il pleure tous les jours le matin quand je le dépose à l’école. La maîtresse m’a dit que ça durait 5 mn et après la matinée se passe bien. Mais je me posais la question : pourquoi un changement aussi soudain ? Cela me fait mal au cœur à chaque fois. Je l’ai gardé avec moi jusqu’à ses deux ans et demi. Pas de crèche pas de nounou. Merci pour votre réponse.
Bonjour Madame,
C’est sûr que l’école à 2 ans et demi, surtout quand on n’a pas été en crèche, c’est un peu difficile …. On est bien petit à cet âge ! Alors au début c’est amusant et quand on est en forme c’est agréable et puis, de temps en temps, quand on grandit, quand on est moins en forme, quand il y a eu l’interruption de vacances, quand on se rend compte un peu que c’est « pour toujours » il y a des moments difficiles. Cela peut-être difficile aussi si un copain n’a pas été gentil ou … ou … ou …. allez savoir .
L’essentiel est que la maitresse vous dit que tout va bien tout le reste de la journée.
Bien sûr que cela fait mal au cœur je vous comprends bien mais … c’est la vie. Il vous faut l’aider du mieux possible. Trouvez des petites astuces en rituel de séparation : un bisou dans la poche du pantalon, un petit caillou à toucher pour penser à maman… un bisou de rouge à lèvre dans la main qui dure jusqu’au soir …etc … Votre enfant doit se sentir compris mais en même temps vous devez lui montrer que vous avez confiance en lui et qu’il va « gagner la bagarre sur sa tristesse ».
Surtout gardez le contact avec la maitresse et l’Atsem pour qu’elles l’accueillent de façon plus étroite en ce moment.
Je suis sûre que tout va s’arranger
Bonne chance
il y a 2 ans
La réponse de notre expert
Bonjour Madame, Un petit garçon de 3 ans est absolument incapable de comprendre qu’on va à école pou(...)
Bonjour,
Mon fils de 3 ans et demi ne veut pas aller à l’école. Il faut savoir qu’il n’a jamais été en crèche, il a été gardé par ses grands-parents paternels. A 2 ans et demi nous avons d’abord débuté avec des demi-journées pour qu’il commence en douceur. Mais avec le covid et comme il était souvent malade il n’a pas pu s’y rendre de manière régulière. Donc il pleurait beaucoup dès le matin au réveil, il refusait de s’habiller, de manger, et à l’école pareil. Lorsque je le laissais, il pleurait beaucoup. Ensuite sa maitresse disait qu’il s’arrêtait et qu’il jouait et que c’était un enfant chouette en classe quand il le veut bien.
Cette année-ci à partir de septembre je l’ai changé d’école, mais c’est la même chose, sauf que cette fois-ci nous avons décidé de le laisser des journées entières pour qu’il prenne plus ses marques car on s’est dit que peut-être avec des demi-journées, ce n’était pas suffisant. La différence aussi c’est qu’il dit qu’il aime bien sa maitresse et qu’il y a beaucoup de jeux amusants. Mais les pleurs ne cessent pas. Donc maintenant ce sont des pleurs le matin, et parfois même en journée à l’école. Il dit toujours qu’il ne veut pas aller à l’école mais qu’en fait il va au travail comme maman et papa. Donc on lui explique que pour pouvoir aller travailler il faut d’abord aller à l’école pour apprendre et avoir un travail qu’on aime plus tard. Il ne mange rien toute la journée, le matin à la maison il prend juste un verre de lait. Et à l’école il ne boit rien et ne mange rien, pas une miette. Je pense aussi qu’il fait juste pipi mais pas ses grands besoins à l’école. Car dès qu’il rentre à la maison il fait ses grands besoins. Je remarque donc qu’il a une grande perte d’appétit car même une fois rentré à la maison et les week-ends, il ne veut rien manger. Donc il est très souvent malade. Mais je pense quelque part que ça l’arrange, comme ça il ne va pas à l’école.
De plus il dit toujours qu’il ne joue qu’avec les filles de sa classe et pas les garçons.
Je sais que la séparation est difficile car nous avons une relation très fusionnelle tous les deux. Depuis bébé il a toujours eu du mal à s’endormir, je devais toujours le bercer dans mes bras pour qu’il s’endorme jusqu’au jour ou j’étais épuisée et ou il a fini par dormir dans mon lit avec son papa. Aujourd’hui j’ai encore du mal à le retourner dans sa chambre. Mais son endormissement est un calvaire, il lui faut entre 1h et 1h30 pour s’endormir, c’est vraiment épuisant. Pourtant il ne fait pas de sieste à l’école.
Je tiens à préciser aussi qu’il a un petit frère de 16 mois. Ils sont très complices tous les deux. Mon petit de 16 mois est lui aussi gardé par ses grands-parents actuellement. Donc il se pourrait qu’il y ait une petite jalousie vis-à-vis de ça, je ne sais pas.
Bonjour Madame,
Un petit garçon de 3 ans est absolument incapable de comprendre qu’on va à école pour avoir un métier plaisant… Il se trouve que, actuellement, en France, on va à l’école à 3 ans parce que c’est obligatoire (sauf à faire l’école à la maison).
Donc tout va bien, on n’a pas de question à se poser ni d’explications compliquées et incompréhensibles pour lui, à lui donner.
En ce qui concerne votre enfant et tout ce que vous me racontez de ses difficultés de sommeil depuis toujours et la façon dont vous dites « nous sommes fusionnels tous les deux » il me semble que la question est bien plus d’angoisse de séparation chez votre fils (et sans doute chez vous-même aussi) et que c’est cela qu’il faut prendre en compte et non l’école en elle-même.
Le type d’attachement de votre enfant, la relation entre lui et vous (fusion, difficultés de séparation, anxiété) sont suffisamment anciens pour que je vous conseille quelques entretiens psychologiques pour rectifier dès à présent la trajectoire de son développement psychoaffectif vers plus de sécurité interne et éviter qu’il se construise ainsi dans l’anxiété. Mais encore une fois, l’école n’y est pour rien, sauf à être un révélateur de sa fragilité psychique actuelle, qu’il faut consolider.
Bon courage à ce petit bonhomme bien malheureux qu’il faut aider.
il y a 3 ans
La réponse de notre expert
Bonjour Madame, A vous lire je vois que cette petite fille bénéficie de beaucoup de votre attention (...)
Bonjour,
Ma fille de 3 ans pleure chaque matin devant l’école.
Avant cela, elle a été 4 jours par semaine à la crèche. Nous savons qu’elle a besoin de temps pour s’adapter, plus qu’un autre enfant car tout changement est compliqué pour elle.
Mais aujourd’hui je ne sais plus comment réagir face à ses pleurs.
La maîtresse me disait ce matin que depuis le retour de vacances elle pleure même en journée en disant qu’elle veut sa maman.
C’est une petite fille très dynamique, curieuse, et cherchant sans cesse à être stimulée. Ce qui la passionne en ce moment par exemple, c’est d’apprendre à compter, écrire les lettres de l’alphabet.
En rentrant de l’école, elle récite, chante et joue à la maîtresse.
A midi, elle mange au périscolaire mais là aussi, elle ne veut pas y aller.
Elle a toujours eu des problèmes d endormissement car elle n’arrive pas à lâcher prise. Elle se pose beaucoup de questions.
Je précise également que je suis pour le moment en congé parental et vais reprendre le travail d’ici 2 semaines. Sa petite sœur, quant à elle, démarre la crèche la semaine prochaine (démarrage décalé pour cause de cas covid).
Merci d’avance pour votre réponse.
Bonjour Madame,
A vous lire je vois que cette petite fille bénéficie de beaucoup de votre attention et de beaucoup de vos attentes. Ce n’est pas banal un enfant de 3 ans qui demande à compter et écrire les lettres de l’alphabet. Cela veut dire qu’elle est vive et curieuse. C’est vrai et aussi que vous la « nourrissez » de toutes ces connaissances ce qui est bien mais demande une attention soutenue de votre part tout à fait légitime et bénéfique à la maison. Mais elle ne retrouve pas forcément cette attention spécifique à l’école où l’attention de la maitresse doit être diluée de fait entre tous les enfants. Pourtant votre enfant a eu l’habitude du groupe à la crèche.
Je note que votre enfant a été confrontée à l’arrivée de sa petite soeur et aussi au fait que vous êtes à la maison avec le bébé alors qu’elle doit aller à l’école et je me pose la question si cet état de fait n’est pas la cause principale de son refus de l’école. Il vous reste 15 jours de congé parental. Je sais bien que l’école est obligatoire maintenant mais je propose que vous voyiez avec la maitresse si pendant les 2 semaines qui vous restent de congé vous ne pourriez pas ne la mettre que le matin.
Je lis aussi que c’est une petite fille qui a toujours eu des problèmes de sommeil et vous dites qu’elle ne peut pas lâcher prise mais je lis moi qu’elle ne peut pas … vous lâcher … ni pour dormir depuis toujours ni pour aller à l’école maintenant. Votre petite fille a probablement une angoisse de séparation dont il faudrait s’occuper avec l’aide d’un(e) psychologue bien habitué aux enfants. Ces séances seraient aussi tournées vers vous dans votre charge d’anxiété en général, dans votre attachement et vos attentes vis à vis de votre enfant.
Tout cela n’est pas grave mais c’est vrai qu’il vaut mieux s’en occuper maintenant que de laisser cette enfant en difficulté.
il y a 3 ans
La réponse de notre expert
Bonjour Madame, On ne peut pas éviter la tristesse de la séparation à un enfant… Ni à un adulte non (...)
Bonjour,
Avant la rentrée, mon enfant était chez une assistante maternelle avec son frère qui a 5 ans et demi avec qui ça se passait très bien, elle était formidable. Lui avait qu’une envie c’était d’aller à l’école comme son frère, il allait même faire des bisous à sa maîtresse actuelle. Moi, la maman, je viens tous les soirs le chercher à l’école et le matin, mamie, de temps en temps papa car il est en déplacement toutes les semaines pendant 3 jours. Il est dans la période je ne vois que par mon papa. Au moment de le laisser à l’école que ce soit maman ou papa, les pleurs, rien avec mamie mais c’est pas la joie quand même. Après très bien d’après la maîtresse, par contre chaque changement de classe ou cantine, des pleurs. Et le soir il est content de nous raconter « a moi est pleins de copains, j’ai fait du bricolage et j’ai fait ça… » que faire pour éviter cette tristesse ?
Bonjour Madame,
On ne peut pas éviter la tristesse de la séparation à un enfant… Ni à un adulte non plus (votre tristesse de le voir pleurer). Tout n’est pas toujours merveilleux dans la vie et il faut bien accepter les moments difficiles… Par contre on peut très bien apprendre à accepter cette tristesse et ainsi lutter contre elle.
Il faut retenir que dès que vous êtes partis votre enfant va bien et qu’avec la maitresse tout se passe bien.
Le fait qu’il pleure moins avec Mamie est tout à fait logique car il n’est pas attaché à Mamie comme il est attaché à vous et la séparation d’avec Mamie est plus facile puisque » l’attache » est plus lâche si je puis dire.
Il est logique que tout changement de lieu entraîne encore cet effort de se détacher (de la sécurité du lieu précédent) et l’angoisse de partir vers « inconnu » (même si la cantine est déjà connue c’est une petite rupture d’avec la classe).
Alors voila, tout cela est bien fréquent (ces difficultés d’adaptation à l’école ) prenez le avec compréhension mais légèreté. C’est en étant vous même calmes et sereins que vous le rassurerez le mieux et lui donnerez la force de se séparer…
Bonne courage à ce petit bonhomme et à vous !
il y a 3 ans
La réponse de notre expert
Bonjour Madame, Vous ne me parlez pas du caractère de votre enfant en dehors de cette question de l’(...)
Bonjour,
Ma fille de 5 ans pleure tous les jours (même le week-end) et me dit qu’elle ne veut pas aller a l’école. Les raisons varient. La maitresse est trop sévère, elle n’aime pas la cantine, elle a peur que je vienne en retard pour la sortie de l’école, elle est fatiguée. Il faut savoir que depuis qu’elle est en crèche (5 mois) elle pleure pour ne pas y aller. Avec mon mari nous avons essayé plusieurs moyens pour prendre en charge son chagrin. On en parle avec elle, lui expliquant que jamais on ne n’oublierai a l’école, que l’école est une chance d’apprendre et de se faire pleins de copains, que chaque soir nous seront là. Que nous l’aimons et que nous allons tous ensemble trouver une solution pour qu’elle aime aller à l’école. Mais cela devient de plus en plus compliqué pour son papa et moi, mais également pour sa sœur de 9 ans. Je ni arrive plus et me sens démunie.
Bonjour Madame,
Vous ne me parlez pas du caractère de votre enfant en dehors de cette question de l’école. Vous ne me dites rien de son comportement à l’école une fois qu’elle y est. Vous ne me dites pas non plus si effectivement elle a des copains à l’école et si vous le voyez à l’extérieur avec leurs parents. Vous ne me parlez pas de son sommeil, de son endormissement, de sa facilité ou non à aller chez ses grands-parents, à y dormir. Vous ne me dites pas comment elle est en famille quand il ne s’agit pas de l’école, ni comment elle est avec sa sœur. Vous ne me dites pas ce que dit la maitresse de votre enfant et ce qu’elle pense mettre en place pour aider votre enfant… Je vous dit tout cela pour vous montrer qu’il n’existe pas de réponse stéréotypée à votre question pour quelqu’un comme moi qui ne sait rien d’autre de votre famille ni de votre enfant.
Vous comprenez bien qu’il peut s’agir d’une angoisse de séparation globale, ce qui est très probable puisque dès la crèche elle a eu ces difficultés.
Une angoisse de séparation qui dure doit être traitée par une psychothérapie. Le(la) psychologue clinicien prendra en compte toute l’histoire de cette enfant, votre histoire aussi à vous, les parents, et vos propres angoisses de séparation éventuelles. Il(elle) prendra en compte tout le comportement global de votre enfant et son caractère. Il (elle) aidera votre enfant à vaincre cette appréhension de la séparation d’avec vous.
Vous pouvez en plus de cela avoir un entretien vous les deux parents et votre enfant avec la maitresse et la psychologue scolaire qui peut elle aussi intervenir auprès de votre enfant dans le cadre de la classe.
Mais, vous avez raison, il n’est pas raisonnable de laisser cette enfant plus longtemps avec ce souci. Il convient de l’aider au-delà de votre propre aide de parents dont je vois qu’elle est déjà très importante.
il y a 3 ans
La réponse de notre expert
Bonjour Madame, Pour beaucoup d’enfant cette rentrée à 3 ans est difficile. Mais effectivement comme(...)
Bonjour,
Ma fille de 3 ans et demi qui est en moyenne section pleure tous les matins lorsque son père la dépose à 8h20 à l’école. Avec le protocole sanitaire nous devons attendre devant la grille et là elle se met dans un état de pleurs et quand arrive son tour d’entrer, elle se met à pleurer à gros sanglots en disant » je t’aime papa, je t’aime maman » plusieurs fois. Elle dit ne pas vouloir aller à l’école. Par contre, quand je la dépose à la garderie le matin, cela se passe mieux. Nous avons essayé de jouer avec elle avant, de la rassurer, d’établir un rituel de la journée, lui expliquer ce qu’elle va faire, qu’elle retrouvera ses copines, et que nous comprenons que cela n’est pas facile pour elle d’être sans nous la journée, que c’était normal, mais rien n’y fait. Elle n’arrive pas à faire face à ce trop plein d’émotions.
Bonjour Madame,
Pour beaucoup d’enfant cette rentrée à 3 ans est difficile. Mais effectivement comme vous le dites ils n’ont pas le choix. Alors même que dans beaucoup de pays l’école maternelle n’existe même pas… Mais nous sommes en France. Les deux parents travaillent et tous les enfants (ou presque) vont à l’école pré-élémentaire.
Je sens que vous êtes beaucoup dans l’empathie avec votre petite fille et prenez beaucoup en compte ses difficultés pour la rassurer. C’est bien. C’est très bien. Mais au bout d’un moment il faut un peu de légèreté. Je veux dire que trop de compassion parfois augmente l’angoisse de l’enfant car il sent finalement la même angoisse chez le parent, ou pire de la culpabilité d’ être obligé de faire vivre cela à l’enfant. Alors même que vous n’avez aucune culpabilité à avoir puisque vous même n’avez pas le choix. Il conviendrait donc que vous mêmes acceptiez cet état de fait avec calme, fatalité et raison pour être sans doute plus rassurant pour votre enfant. Si elle a tant besoin de dire « je t’aime, je t’aime » c’est sans doute que vous aussi le lui dites beaucoup. Or elle le sait que vous l’aimez, la question n’est pas là. La question est « je sais que tu préfèrerais être avec moi et moi aussi je préfèrerais être avec toi mais je dois aller travailler c’est obligé, c’est comme ça alors on va tous se donner du courage et hop : file avec tes copines ».
D’un point de vue très pratique regardez si vous ne pouvez pas la mettre à l’école que le matin pendant quelque temps (grand-parents ? Ancienne nounou ?). Confiez la spécifiquement à l’ATSEM qui a bien l’habitude de cette problématique. Demandez-lui de venir chercher les enfants au portail ce serait très bien.
En général ces difficultés ne dépassent pas les vacances de la Toussaint. Si cela persiste, si vraiment c’est trop difficile, que votre enfant reste prostrée ou pleure longtemps après votre départ, qu’elle ne participe pas de la journée à la vie de la classe et/ou qu’elle présente d’autres signes d’angoisse de séparation ou d’anxiété globale dans d’autres circonstances que l’école alors oui il conviendrait de vous rapprocher d’un psychologue pour enfant. Mais il semblerait que ce ne soit pas le cas.
Bon courage à vous tous et hauts les cœurs !
il y a 5 ans
La réponse de notre expert
Bonjour, A deux ans et demi, c’est normal que votre petit garçon ait encore des difficultés pour se (...)
Bonjour,
Mon enfant de 2 ans et demi a fait sa première rentrée dans une école privée en novembre. La première semaine d’adaptation, tout a été très facile. Seul le lundi il a pleuré et je suis restée avec lui dans la classe pendant une 1/2h et dès le mardi il ne pleure plus.
Lors de la 2ème semaine d’école, les choses ont changé : des pleurs et des cris au moment de la séparation. Je lui parle beaucoup en lui disant qu’il a de la chance d’aller dans une si belle école, qu’il va apprendre plein de choses… Je sais que c’est difficile pour lui, mais cela l’est pour moi aussi. J’ai de la peine de le voir pleurer tous les matins en me disant qu’il ne veut pas aller à l’école.
Je précise que j’ai parlé avec les deux éducatrices de sa classe et avec la directrice de l’école, qui m’ont assuré que une fois partie tout rentre dans l’ordre et la journée se passe bien. En revanche il ne veut pas manger son goûter, ni faire la sieste.
Je me pose beaucoup de questions, notamment si j’ai fait le bon choix.
Bonjour,
A deux ans et demi, c’est normal que votre petit garçon ait encore des difficultés pour se séparer de vous. Il est encore très petit ! Et sa façon de vous le dire est de crier et pleurer, c’est de bonne guerre !
Mais après, il s’amuse et profite bien de tout ce que l’école lui apporte. C’est habituel que la première semaine se passe bien car ils sont contents de découvrir la classe, mais quand ils se rendent compte qu’ils doivent y aller tous les jours, c’est plus compliqué.
Si vous avez bien confiance dans cette petite école, tout devrait rentrer dans l’ordre, c’est parfois un peu long, il faut que la maîtresse l’aide un peu au moment de rentrer en classe. La seule question que l’on peut se poser est de savoir si les journées ne sont pas trop longues pour lui, mais si vous n’avez pas d’autre solution expliquez-lui pourquoi (éventuellement, emmenez-le une fois à votre travail qu’il comprenne que vous ne rentrez pas à la maison en « l’abandonnant » !!!) .
Et profitez bien du temps que vous passez avec lui le soir et le week-end, sans penser que le matin est un peu difficile.
il y a 6 ans
La réponse de notre expert
Bonjour, Je ne crois pas que votre fils s’ennuie déjà à l’école. Il y a tant de choses à découvrir m(...)
Bonjour,
Hugo, mon fils de 3,5 ans, pleure dès le réveil pour ne pas aller à l’école. Il dit « je m’ennuie c’est trop nul il y a trop de bruit. Je veux aller chez la nounou avec mon frère ». Pourtant, le soir à la garderie il adore l’école. De même, il est habitué à être en collectivité depuis son plus jeune âge (nounou, RAM..). C’est un enfant qui n’est pas manuel (ça ne l’intéresse pas). Cependant, il adore les livres, les puzzles, apprendre les formes géométriques, les lettres, les chiffres et veut apprendre à lire car il peut rester plus d’une heure à feuilleter des livres. Il aime aussi le sport. Que lui dire ? Va-t-il prendre en grippe l’école ou pas forcément ?
Bonjour,
Je ne crois pas que votre fils s’ennuie déjà à l’école. Il y a tant de choses à découvrir même quand on est un petit garçon vif et intelligent ce qui semble être le cas. Mais aller à l’école est une étape toujours difficile et très différente de la crèche. Il y a une seule maîtresse pour 25 ou 30 enfants avec seulement une aide ponctuelle et il faut donc peu à peu acquérir une certaine autonomie et accepter les règles de la collectivité. Et c’est vrai que l’école est très bruyante surtout à la cantine et aux récréations. A 3 ans, c’est normal, il essaye de résister aux changements et de vous attendrir en pleurant le matin. Ça devrait passer en quelques semaines, peut être que ce sera moins difficile si c’est son papa qui l’emmène de temps en temps « entre hommes, en grand ». Et quelle chance qu’il s’intéresse aux livres ! Parlez-en a la maîtresse, elle peut valoriser cette qualité, d’ailleurs, c’est bien de faire le point avec la maîtresse peu après la rentrée. Mais ne commencez pas à lui apprendre à lire, il est beaucoup trop petit et s’il a un peu de mal avec cette rentrée, ça veut bien dire qu’il a encore un peu envie d’être un bébé, d’autant qu’un peu de jalousie vis à vis de son frère réapparaît à cette occasion.
il y a 8 ans
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Bonjour, Vous pouvez l’aider en ayant confiance en elle, et en la maîtresse, et l’ATSEM qui manifest(...)
Bonjour,
Ma fille aura 3 ans le 16 décembre, elle est entrée à l’école maternelle en septembre. Sa classe regroupe les 3 sections de maternelle, et Lola est la plus jeune de la classe. Lola est une petite fille très calme, qui fait quelques caprices depuis son entrée à l’école, mais rien de bien méchant. Lorsque je la dépose à l’école le matin, la séparation est assez dure, il arrive qu’elle pleure un peu au moment de mon départ. Quand je la regarde depuis la fenêtre, je remarque que souvent sa maîtresse va lui chercher son doudou et sa tétine (qui reste normalement dans le sac pour la sieste), elle la prend parfois sur ses genou ou lui fait un câlin. J’ai surtout remarqué que ma fille ne va pas jouer avec les autres enfants, elle se balade dans la classe et les observe calmement. L’atsem m’a même dit que parfois, elle reste dans la classe avec elle à jouer pendant que les autres sont en récréation. J’ai peur qu’elle se renferme sur elle-même, je ne sais pas comment l’aider ?
Bonjour,
Vous pouvez l’aider en ayant confiance en elle, et en la maîtresse, et l’ATSEM qui manifestement sont d’une très grande bienveillance à son égard.
Vous devez aussi avoir confiance POUR elle et le fait que vous la regardiez ainsi depuis l’extérieur de l’école semble montrer que vous aussi avez beaucoup de mal à cette séparation ce qui ne donne pas beaucoup de courage à votre petite fille qui le sent confusément.
Tous les enfants ont ainsi du mal au début de la scolarité et le manifestent plus ou moins et tous s’adaptent au fil du temps pour leur plus grande joie au final.
Je trouve que l’attitude de votre petite fille si elle interpelle un peu n’est pas pour autant une attitude de vraie détresse comme certains peuvent exprimer.
Surtout si elle participe bien aux activités et si, à la maison, elle garde toute sa joie de vivre et de jouer et de dormir.
Est-ce sa première séparation ? Allait-elle à la crèche ou chez une nounou ? L’avez-vous confiée déjà par exemple à ses grands parents ? La séparation est un apprentissage et elle s’apprivoise doucement. Savoir se séparer est essentiel sinon on ne peut pas grandir et apprendre ce qu’il faut pour être grand (école). Votre petite fille a un peu de mal mais vraiment je ne vois rien de très inquiétant là…
Pour l’aider, calmez vos propres angoisses ! Dites-vous qu’elle doit maintenant aller seule (c’est relatif) vers le vaste monde et que l’école maternelle n’est que la première étape. Aidez-la à affronter ce monde en ayant confiance vous-même, en lui montrant toutes les choses intéressantes qu’elle y fait, en lui racontant ce que vous faites quand elle n’est pas là, en ayant un lien détendu avec la maîtresse.
Le matin mettez plein de bisous magiques dans ses mains pour qu’elle en ait pour la journée. Et laissez la vivre sa vie un peu loin de vous…
il y a 8 ans
La réponse de notre expert
Bonjour, Votre petite fille présente manifestement des signes d’anxiété de séparation. Cela dure dep(...)
Bonjour,
Lin a 4 ans et est en moyenne section de maternelle. Depuis qu’elle y va, elle n’a jamais aimé l’école. Elle y va car elle y est obligée, ne nous a jamais fait de crises quand on la déposait l’année dernière mais elle n’est jamais contente d’y aller. La maîtresse nous a décrit une petite fille très timide et réservée et plutôt solitaire. Si on ne vient pas vers elle, ce n’est pas elle qui fait le premier pas. Alors qu’à la maison elle est pleine de vie, pipelette et joue beaucoup avec son frère qui a juste un an de moins qu’elle. Cette année il a fait sa rentrée à l’école également et pour Lin nous avons l’impression que cela est encore plus dur cette année. Elle stresse beaucoup, a toujours mal au ventre, envie de vomir les dimanches soirs ou retour de vacances. Après les vacances de Toussaint, elle a passé une semaine de nuits agitées pendant lesquelles elle gémit, crie dans son sommeil. Elle est très malheureuse de voir que son frère joue avec d’autres enfants. Quelles sont les solutions pour qu’elle se détache de cet attachement « toxique » qui l’empêche d’aller vers les autres enfants ?
Bonjour,
Votre petite fille présente manifestement des signes d’anxiété de séparation. Cela dure depuis longtemps (déjà l’an dernier) et cela s’intensifie puisque maintenant elle en éprouve des symptômes physiques (douleurs abdominales, nausées). Vous la sentez très malheureuse, il faut donc lui venir en aide. Et donc consulter avec elle un psychologue pour enfant. D’une part elle est malheureuse ce qui n’est pas acceptable mais de plus elle est malheureuse à l’école ce qui lui fait considérer l’école (et ce qui va avec : les apprentissages et les relations aux autres) comme quelque chose qui rend malheureux. Il ne faut pas laisser ce ressenti d’installer, il pourrait impacter longtemps sa scolarité et ses relations sociales.
Son médecin saura probablement vous orienter.
il y a 8 ans
La réponse de notre expert
Bonjour, Pour se sentir bien à l’école et y aller avec plaisir il y a beaucoup d’éléments en cause. (...)
Bonjour,
Ma fille de 4 ans était en petite section, de nombreuses fois elle m’a dit qu’elle s’ennuyait, qu’elle ne voyait pas l’intérêt de l’école. Elle pleurait avant de se coucher et parfois avant d’aller à l’école. Elle veut depuis 2 ans être chirurgien… Après plusieurs avis je lui ai fait passer des tests de QI,120, un petit peu en avance. La psychologue propose de la changer de classe, les maîtresses sont ok donc après les vacances d’avril elle a rejoint les moyens elle était aux anges… Sauf qu’au bout de deux jours à chaque fois qu’on l’emmène à l’école elle fait une crise. Avant ça durait 5 min et aujourd’hui on est à 30 min d’après les maîtresses car je lui fais un bisou lui dit à ce soir et la crise commence. Je ne reste pas, elle suit très bien en classe et le reste de la journée se passe bien. J’ai vu la maîtresse qui ne sait plus quoi faire quand je demande à ma fille elle me dit que c’est plus fort qu’elle. Il n’y a pas eu d’événement spécial, que faire ?
Bonjour,
Pour se sentir bien à l’école et y aller avec plaisir il y a beaucoup d’éléments en cause. Certes, avoir une intelligence normale est la garantie d’avoir les capacités intellectuelles de pouvoir faire les acquisitions, c’est effectivement ce que détermine le QI. Votre fille a un bon QI mais pas au point (et heureusement) de l’handicaper dans les apprentissages par ennui.
En effet il faut aussi remplir d’autres conditions qui sont plus de l’ordre de la personnalité. Par exemple il faut ne pas craindre de vivre avec les autres, parfois de se « frotter » à eux à la récréation (la sociabilité en grand groupe), être capable de se séparer de sa maman sans en souffrir (sans angoisse de séparation), avoir du plaisir aux activités (joie de vivre), avoir confiance en soi et ne pas craindre l’erreur ou les petites remarques de la maîtresse (estime de soi). C’est tout cela que détermine la psychologue qui propose de faire sauter une classe. En plus du QI c’est la maturité et la capacité d’adaptation qui sont importants. Je suppose, si on vous a fait cette proposition de changer votre enfant de classe, que la psychologue et la maîtresse ont évalué tout cela chez votre fille et l’ont trouvée suffisamment mature.
J’imagine par ailleurs que votre petite fille a du trouver un peu difficile de changer de maîtresse et de camarades ainsi en cours d’année. C’est toujours difficile, alors à 4 ans… J’imagine aussi qu’elle a senti des préoccupations par rapport à sa scolarité. Que lui a-t-on dit pour justifier le test de QI ? Que lui a-t-on expliqué de son changement de classe ? Et, même si les explications ont été claires, qu’en a-t-elle, elle, vraiment compris ? Peut-être qu’elle a compris au fond d’elle même qu’elle avait un problème quelconque avec l’école, ou que sa maman s’inquiétait un peu de son adaptation à l’école et du coup, peut-être est-elle inquiète maintenant d’y aller. Bien sûr je ne formule là que des hypothèses mais c’est juste pour vous donner une piste de réflexion.
Maintenant que c’est si difficile le matin j’imagine que vous devez être vous-même stressée de sa réaction et un vrai cercle vicieux se crée auquel la maîtresse participe aussi puisqu’elle même doit être gênée par 30 mn de pleurs.
Je pense vraiment que vous devriez revoir la psychologue pour un petit parcours d’accompagnement de cette angoisse que manifeste votre petite fille. Elle vous aidera aussi à prendre un peu de distance par rapport à l’enjeu scolaire, elle décontractera un peu tout le monde.
il y a 9 ans
La réponse de notre expert
Bonjour, Cette difficulté de séparation est en effet assez fréquente en petite section maternelle. L(...)
Bonjour,
Mon fils de 3 ans ne veut plus aller à l’école, il pleure et hurle le matin pour ne pas y aller. La maîtresse me dit qu’il ne pleure pas la journée et que tout se passe bien. Quand je le récupère le soir il est heureux de sa journée. Comment puis-je l’aider à passer ce cap ? Le jour de la rentrée s’est très bien passé, il n’a pas pleuré. La semaine suivante la séparation le matin était un peu difficile, quelques pleurs et puis tout est rentré dans l’ordre. Depuis une semaine il refuse d’aller à l’école le matin, nous répétant sans cesse »j’aime pas l’école ». La maîtresse me dit que tout se passe bien, qu’il a des copains et qu’il commence à faire des tentatives de petites bêtises dans la classe mais rien d’important. Quand je le récupère le soir il est heureux de sa journée et me raconte ses activités avec fierté, les prénoms de ses copains… En discutant avec lui il nous a dit qu’il aimait bien la classe mais pas la récréation, ou un autre jour qu’il n’aimait pas la cantine. Comment pouvons-nous l’aider à passer au dessus de ses angoisses ?
Bonjour,
Cette difficulté de séparation est en effet assez fréquente en petite section maternelle.
Lisez des livres avec votre fils à ce sujet. Je peux vous recommander « Prince Nino à la maternouille » ou « Drôle de maman ».
Demandez à votre mari de l’amener, ça se passe souvent mieux.
Faites du covoiturage avec la maman d’un copain d’école et amenez les mecs à tours de rôle, à deux ils seront plus cool.
Sinon donnez-vous rendez vous avec cette maman au parking et laissez-le pour partir rapidement (poisson pilote).
Ne lui montrez pas comment vous avez de la peine de le laisser. Il se sentira moins obligé de consoler sa maman et de lui montrer comment elle lui manque aussi.
Évitez un « au revoir » qui s’éternise, ne partez pas avec la boule au ventre à l’école. Faites-lui un bisou rapide et partez. Vous allez voir, ça se passera vite mieux.
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