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Grossesse et anti-inflammatoires : danger

L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) recommande de proscrire l’utilisation d’AINS ou d’aspirine dès 6 mois de grossesse. L’agence sanitaire a déjà diffusé cette contrindication en 2009.

En effet les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), prescrits pour soigner des douleurs, de la fièvre, ou une inflammation, exposent le nourrisson à naître à des problèmes de santé.

Lors de la deuxième moitié de la grossesse, l’utilisation d’AINS (Ibuprofène, Diclofénac) expose les nourrissons au risque d’hypertension artérielle pulmonaire et d’insuffisance rénale. Et ce, quels que soit le mode d’administration, la dose ou la durée d’utilisation. L’aspirine est aussi concernée par cette recommandation, lors d’une posologie supérieure à 100mg par jour.

Le magazine «Prescrire» ajoute que dès le premier trimestre de grossesse les AINS présentent des risques pour le fœtus, car ils augmenteraient le risque de fausse couche.

D’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, sont totalement à bannir sur l’ensemble de la période de grossesse selon l’ANSM, il s’agit du célécoxib (Arcoxia) et de l’étoricoxib (Celebrex).

Une étude a été menée sur la prescription d’AINS chez les femmes enceintes, s’appuyant sur les données de l’assurance maladie obligatoire française. Les résultats révèlent que par an, entre 5000 et 6000 femmes enceintes reçoivent une telle prescription à partir du 6ème mois de grossesse.

Toutefois il existe des alternativesmédicamenteuses : le paracétamol ne présente aucun danger, lorsque les doses prescrites sont respectées: on le retrouve dans le Doliprane, le Dafalgan et l’Efferalgan.

L’ANSM rappelle également qu’en période de grossesse il faut toujours veiller à vérifier la composition des médicaments pris.

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