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Prématuré, une question de gènes

Préma

Des chercheurs de l’Université d’Alabama ont constaté que la présence de certaines sections de gènes en double ou leur absence chez le nourrisson augmentait de 2 à 11 fois le risque de prématurité.

L’étude, basée sur 1800 bébés et leurs mamans a permis de relever que si les mêmes particularités de l’ADN étaient présentes chez la mère, cela n’augmentait pas le risque d’accouchement prématuré, seul l’ADN du bébé est concerné. En revanche, ce ne sont pas les gènes en soit qui sont responsables de la prématurité mais parce qu’ils génèrent une sensibilité plus importante aux facteurs environnementaux, conséquence d’accouchements prématurés.

Les chercheurs pensent qu’il s’agit là d’une explication à certaines naissances prématurées dont les causes restaient inexpliquées. Ils espèrent que ces résultats permettront de réaliser des tests pendant la grossesse qui pourront identifier les bébés à risque et ainsi éviter certains accouchements prématurés.

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